Edito du curé

Edito Mai 2025 :

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Jésus ressuscité et Saint Joseph

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     Dans la ferveur de Pâques, il convient de méditer sur ce mystère. La Résurrection du Christ atteste la filiation divine. A juste titre, on lit chez Saint Paul « Cet Évangile, que Dieu avait promis d’avance par ses prophètes dans les saintes Écritures, concerne son Fils qui, selon la chair, est né de la descendance de David et, selon l’Esprit de sainteté, a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur » (Rm 1, 2-4). En d’autres termes, Jésus est ressuscité parce qu’il est Vrai Dieu et vrai homme. L’événement pascal porte la signature de Dieu le Père.

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     La Résurrection du Christ est la marque singulière de sa divinité : il est le Verbe incarné, le Sauveur des hommes. Je propose trois sens à ce mystère : 1- La Résurrection est perçue comme la réponse que Dieu le Père donne à la mort sanglante de son Fils Jésus. 2- Elle est la preuve de la divinité de Jésus, puisque Celui-ci avait revendiqué sa filiation divine qui se trouve ainsi confirmée. Ne disait-il pas lui-même : « Ma vie, nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » (Jn 10, 18) ou encore : « Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jn 14, 10) ? 3- La Résurrection du Christ est le témoignage de sa puissance sur la vie et sur la mort, nous introduisant ainsi, par grâce, dans le mystère de la Vie éternelle et incorruptible : « Je suis la Résurrection et la Vie » (Jn 11, 25).

Par ailleurs, ce mois de mai, traditionnellement consacré à la Très Sainte Vierge Marie, commence avec la fête de Saint Joseph, travailleur. Saint Joseph comme « Patron de l’Église universelle » a été instaurée par Pie X en 1911 remplaçant ainsi la fête du Patronage de l’Église conférée à Saint Joseph par Pie IX en 1847. Mais en réponse à une fête du travail préemptée par les communistes, le Pape Pie XII, le 1er mai 1955, a déclaré « Saint Joseph Artisan », celui à qui il faut confier notre travail et les situations difficiles que nous pouvons traverser. Ainsi, écrit le Souverain Pontife, « nous en sommes certains, car l’humble artisan de Nazareth n’incarne pas seulement devant Dieu et la Sainte Église la dignité du travailleur du bras, mais il est aussi toujours le gardien providentiel de vous et de vos familles ». Par sa détermination et son courage, l’Époux de Marie reste un exemple pour tous les chrétiens. Il a initié Jésus au travail humain et il demeure homme du silence et protecteur de nos familles.

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     Marie et Joseph ont formé Jésus à l’école de la vie et du travail humain. Le silence des Évangiles sur Saint Joseph nous révèle le père adoptif de Jésus comme un taiseux. En réalité, Joseph est un véritable artisan. Il contemple le matériau et la forme qu’il donne à son bois. Si, l’arbre du bien et du mal a été la cause du péché originel, ce bois maudit est devenu l’étendard du salut. La transformation vient de celui qui l’a touché et sculpté. Joseph est serviteur du bien commun, il a travaillé pour l’exercice de la charité. Sous la houlette de ce Maître-Artisan, on peut imaginer l’Enfant Jésus fabriquer sa petite Croix, pressentiment de son Sacrifice pour nous. Sous l’ombre de son père adoptif, il a grandi dans la confiance et l’obéissance.

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     Tout au long de ce mois de mai, demandons à la Vierge Marie et à Saint Joseph de poser son regard bienveillant sur chacun de nous, de nous encourager dans le labeur quotidien, d’orienter nos enfants dans leurs différents choix, de nous accorder la paix du cœur et l’amour du Christ Jésus et de l’Eglise. Demandons la grâce de la foi et le silence à travers lesquels Dieu nous parle.

 

Saint Joseph, priez pour nous ! Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous ! Amen !

 

  

   

Abbé Valerry WILSON, votre curé